Nov. 2015
Au Canada, les ours polaires migrent entre la fin de l’été et le début de novembre quand la glace se forme le long de la baie d’Hudson. À cause des changements climatiques, ils doivent attendre plus longtemps et, comme la banquise rétrécit à chaque année, ils ont de plus en plus de mal à rejoindre leurs terrains de chasse. Affamés, ils se retrouvent dans les villages Inuits, fouillent dans les poubelles, s’en prennent aux chiens de traîneaux et effraient les résidents.
Les États-Unis et plusieurs organisations pour la protection de l’environnement exigent que l’espèce soit considérée comme menacée et souhaitent interdire la vente de leur fourrure ou leur viande. Pourtant, les Inuits, les seuls à pouvoir chasser les ours polaires à condition qu’ils obtiennent l’un des permis distribués chaque année, dépendent de cette activité commerciale. Une peau vaut plus de 10 000 $. Ici, coutumes ancestrales et politiques écologiques s’affrontent.
ED OU
Ed Ou est un journaliste canadien qui a traîné sa bosse au Moyen-Orient, en ex-Union Soviétique, en Afrique et dans les Amériques. Aujourd’hui basé à Istanbul, il a commencé sa carrière adolescent, couvrant la guerre de 2006 entre Israël et Hezbollah au sud du Liban et la chute de l’Union des Tribunaux Islamiques en Somalie. Il a travaillé pour Reuters, l’Associated Press, le New York Times, et il est maintenant représenté par Reportage by Getty Images
Où
Bibliothèque de Chicoutimi
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